Bonnes pratiques éco citoyennes
Utiliser des peintures antifouling : oui mais lesquelles ?
En eau douce, pas besoin d’antifoulings pour empêcher le développement de salissures sur les coques des bateaux. Protégeons nos lacs en évitant d’employer ces produits biocides !
Tout navigateur novice ou aguerri sait bien que dans l’eau, qui dit frottement dit perte de vitesse, difficultés pour manœuvrer et augmentation de la consommation de carburant ! Pour éviter ces effets indésirables, les peintures antisalissures ou Antifoulings ont été créées avec pour objectif d’empêcher le développement des microorganismes de type bactéries, larves, spores et des macroorganismes de type annélides et crustacés sur les carènes des bateaux. Ces peintures sont composées de molécules biocides telles que le cuivre, le TBT (tribultylétain), des pesticides et autres herbicides. Ces composés ne restent pas seulement sur la coque de nos bateaux mais se répandent dans l’eau et vont jouer leur action sur d’autres organismes au point de décimer des populations naturelles de coquillages et de perturber la reproduction de nombreuses espèces. Savez-vous qu’en eau douce, il n’est pas nécessaire d’utiliser ce type de produits ? D’autant plus que cela fera baisser la facture de mise en hivernage de votre bateau si vous refusez leur application !
Heureusement, même pour les adeptes de la navigation en eau salée, aujourd’hui des alternatives écologiques existent afin de prévenir les problèmes de développement des « salissures » tout en respectant notre environnement : à vos pinceaux !
http://www.aires-marines.fr/Concilier/Econavigation/Antifouling-des-alternatives-en-developpement