Bonnes pratiques éco citoyennes
Enrayer la propagation des espèces végétales aquatiques invasives
Les invasives concurrencent les espèces autochtones et menacent l’équilibre de nos écosystèmes aquatiques. Notre moyen d’action : éviter leur propagation !
Les espèces invasives sont des espèces exotiques animales ou végétales, non présentes à l’origine sur notre territoire et pour lesquelles, à un moment donné, les conditions environnementales ont été propices à leur prolifération. A la différence des espèces autochtones, elles ne possèdent souvent pas de prédateur naturellement présent dans l’écosystème et font preuve de capacités compétitives élevées qui les conduit à exclure les espèces indigènes. Sur le canal des étangs, les cours d’eau et les zones humides, différents secteurs sont affectés par la présence d’espèce végétales aquatiques invasives qui en plus de causer des nuisances vis-à-vis des usages, menacent la biodiversité locale et peuvent entraîner également des changements des conditions physico-chimique du milieu, altérant la qualité de l’eau (réduction du taux d’oxygène, apports de matières organiques, etc.). Les espèces identifiées sont l’élodée crépue (Lagarosiphon major), l’élodée dense (Egeria densa), la jussie (Ludwigia sp.) et le myriophylle du Brésil (Myriophyllum aquaticum). Ces espèces pratiquent la reproduction végétative, autrement dit tout fragment d’une plante mère peut redonner un nouvel individu et ainsi propager l’espèce en développant un nouveau foyer de colonisation. Nous ne pouvons que vous encourager à faire très attention à ne pas transporter ces espèces ni accrochées sur un bateau ou prises dans l’hélice, ni manuellement car un des principaux moyen de lutter contre leur envahissement est de restreindre le nombre de foyers de développement afin de faciliter les opérations d’arrachage. Si vous détectez lors d’une de vos escapades un foyer d’invasives, pensez à nous prévenir !
