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Etude sur la nidification du courlis cendré sur le bassin versant des lacs médocains
Le courlis cendré (Numenius arquata arquata) est le plus grand des limicoles au niveau européen.
Espèce patrimoniale, le courlis cendré ou "courbageot", installe en période de reproduction son nid au sol sur de vastes landes humides.
Dans le Massif des Landes de Gascogne et autour des lacs médocains, une diminution de l'espèce a été observée et les couples relictuels de courlis cendrés nicheurs s'installent sur des parcelles humides et ouvertes en bordure des grands lacs médocains, dans des coupes rases forestières et jeunes plantations de pins ou encore plus récemment sur quelques parcs photovoltaïques du secteur.
Ouvrez l'oeil et tendez l'oreille ! Si vous contactez des courlis sur le territoire, merci de transmettre l'info à l'adresse suivante : contact@siaebvelg.fr
Pour en savoir plus, consultez ici un document de sensibilisation autour du Courlis cendré sur les lacs médocains.
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Très mimétique avec son plumage, le courlis cendré peut atteindre de l'ordre du mètre d'envergure et se reconnaît à son long berc arqué d'une dizaine de centimètres qui lui permet de trouver sa nourriture dans le sol. Côté chant, son appel sifflé est très caractéristique et s'entend de loin.
Une espèce en déclin
Les populations nicheuses sur les lacs médocains sont en déclin depuis plusieurs années. Bien installés en bordure de lacs dans les années 2012 au moment de la réouverture des marais alors en cours de fermeture, les courlis semblent aujourd'hui moins nombreux. Une dizaine de couples tout au plus ont été contactés lors de la saison 2023 sur des parcelles de bords de lac, en têtes de bassin versant sur des coupes rases ou encore sur des parcs photovoltaïques.
Une étude menée à l'échelle du bassin versant des lacs médocains
Dans le cadre d'un stage de Master II, le SIAEBVELG a lancé en 2023 un inventaire de ces oiseaux sur le bassin versant afin de disposer de données sur sa répartition et le succès de reproduction. Ces oiseaux fidèles à leurs sites de reproduction fréquentent en règle générale les mêmes secteurs géographiques d'une année à l'autre mais sont localement amenés à bouger selon la dynamique du paysage liée notamment à la sylviculture (coupes rases, plantations de pins...).