Relevé mensuel des niveaux d'eau Mars 2023

Les précipitations du mois de février, 60 mm sur le site des Matouneyres à Carcans, correspondent à un mois peu pluvieux. Ces pluies sont tombées entre le 22 et le 24 février. L’évaporation a par ailleurs été estimée à 46 mm.

Le niveau de la nappe des sables a augmenté de 50 à 60 centimètres au moment du pic de précipitations avec un maximum atteint le 24 février.  Le niveau de cette nappe est ensuite rapidement redescendu pour retrouver un niveau moyen en fin de mois. Elle se situe ainsi entre 30 et 40 cm sous la surface du sol fin février. Les ASA de DFCI de Saumos, de Ste-Hélène, du Temple, de Lacanau et l’association AMAF suivent 33 piézomètres chaque milieu de mois. Les résultats indiquent un niveau d’eau mi-février, avant les pluies, entre 60 et 80 cm sous la surface du sol et qui avait diminué de 10 à 20 cm entre mi-janvier et mi-février.

Sur les cours d’eau, les débits ont progressivement baissé toute la première partie du mois pour atteindre des valeurs faibles. Ces débits ont ensuite nettement augmenté avec les trois jours de précipitations et l’augmentation du niveau de la nappe. Le pic de la crue a été atteint le 25 février. Ces débits ont rapidement baissé après cet épisode pluvieux et la baisse du niveau de la nappe.

Le niveau du lac de Hourtin-Carcans a augmenté de 10 cm en février la côte de 14.21 m NGF, soit environ 20 cm sous sa valeur attendue pour la saison. L’épisode pluvieux a toutefois été bénéfique et a permis de recharger le lac aux trois quart depuis la sécheresse de 2022. Les vannes de l’écluse du Montaut, à l’aval du lac, sont fermées depuis de 2 ans, soit depuis début mars 2021. Elles sont restées également fermées en février pour la recharge hivernale du lac.

Le niveau du lac de Lacanau a augmenté d’une dizaine de centimètres au moment du pic de crue des cours d’eau avec un maximum de 13.40 m NGF atteint le 26 février. Le niveau d’eau a ensuite pu être rétabli à la côte de gestion hivernale de 13.35 m NGF en fin de mois.  Les vannes de l’écluse de Batejin à l’aval du lac ont été ouvertes proportionnellement aux apports des cours d’eau tout en veillant à réguler la crue sur une dizaine de jours.  

Les écoulements sur le canal du Porge et de Lège suivent le débit des cours d’eau. Les débits ont donc progressivement baissé pendant la période sèche de février et ont nettement augmenté avec la crue de fin février. Le pic de cette crue a été atteint le 26 février.